Véhicules blindés de la Wehrmacht

Selon le traité de Versailles signé en 1919, l'Allemagne n'avait pas le droit de posséder de véhicules blindés. Cependant, le protocole de Boulogne autorisa ultérieurement la République de Weimar à posséder un nombre limité de véhicules de transport blindés et de voitures blindées de police. Après l'arrivée au pouvoir d'Hitler, l'Allemagne commença à se préparer à une guerre qui, selon les plans allemands, devait être menée rapidement. Ce concept exigeait une grande mobilité des unités militaires, ce qui exigeait à son tour un grand nombre de véhicules divers, à la fois des camions ordinaires et des véhicules blindés. La production en série de voitures blindées en Allemagne reprit en 1934 et, en 1936, elles constituaient l'équipement standard des unités de reconnaissance (qui comprenaient la voiture blindée Sd.Kfz. 247 Ausf.B). Au début des hostilités, la flotte de véhicules blindés fut complétée par des véhicules capturés, dont l'une des meilleures voitures blindées de la Seconde Guerre mondiale, la Panhard 178 (désignée Panzerspähwagen P 204(f) dans la Wehrmacht). L'armée allemande a également largement utilisé des véhicules blindés de transport de troupes semi-chenillés. La polyvalence inhérente à leur conception permettait d'utiliser ces véhicules blindés pour transporter du personnel ainsi que pour monter divers types d'armes ou d'équipements. Les véhicules blindés de transport de troupes les plus courants de la Wehrmacht étaient les véhicules blindés de transport de troupes semi-chenillés Sd.Kfz.251.