Mikoyan-Gourevitch MiG-3

Le MiG-3 est un développement ultérieur du MiG-1 avec seulement quelques différences mineures (mais une maniabilité assez différente). Pour remédier aux faibles performances en vrille du MiG-1, des becs automatiques ont été ajoutés. Aucun autre pays n'avait en service un intercepteur à haute altitude aussi rapide, et même la Luftwaffe a été prise par surprise lorsque certains de ses avions de reconnaissance à haute altitude ont été perdus par des chasseurs soviétiques invisibles. Le MiG-3 était presque parfaitement adapté à son rôle désigné, mais les événements bien connus de 1941 ont forcé les pilotes à engager le Mig 3 en remplacement des chasseurs conventionnels ou même des attaquants au sol. Il s'agissait d'une mauvaise utilisation forcée d'un bon intercepteur à haute altitude avec des limitations de performances à basse altitude. Au début de la Grande Guerre patriotique (ce qu'était la Seconde Guerre mondiale pour les Soviétiques), de nombreux pilotes de MiG ont percuté des bombardiers allemands après avoir manqué de munitions - souvent l'ordre était « d'arrêter les bombardiers par tous les moyens ». Tous étaient équipés de réservoirs de carburant protégés, avec remplissage en gaz neutre. Cela a quelque peu « amorti » d'autres défauts à basse altitude. Les Soviétiques ont construit 3 322 variantes du MiG 3. L'avion est resté en service presque jusqu'à la fin de la guerre, grâce à une maintenance, une réparabilité et une compatibilité des pièces exceptionnellement faciles. En général, un MiG 3 en état de vol pouvait être assemblé sur le terrain à partir de deux ou trois appareils irréparables, ce qui lui conférait une longévité considérable.